Je marche.
Pas sur des tapis roulants ni dans des rues bondées, non.
Je marche là-haut, là où l’air est plus clair et les pensées moins lourdes.
Dans la nature, dans la montagne, à ces altitudes où le souffle se fait court mais le cœur, immense.
Le trekking, c’est un peu ma façon de respirer autrement.
Une trace, un sommet, un bivouac…
Et moi au milieu, un peu sauvage, un peu rêveuse,
avec cette impression que chaque pas me ramène plus près de qui je suis vraiment.
J’aime ce monde-là.
Celui des petits matins glacés sous la tente, des chaussettes mouillées,
des silences partagés au bord d’un lac perché,
et des discussions improbables avec des inconnus croisés entre deux cols.
Car oui, les rencontres existent aussi là-haut.
Parfois furtives, parfois marquantes.
Des regards croisés, des repas partagés,
des fous rires sous la neige, ou des silences qui disent tout.
J’aime,
Prendre de la hauteur.
Les sentiers.
Les âmes vraies.
Et cette liberté douce qu’on ressent quand on sait qu’on n’a besoin de rien,
à part peut-être…
d’un peu de chocolat au sommet !
